mardi 28 avril 2015

Systèmes géographiques

Je résume d’abord mes motivations, c’est-à-dire les diverses raisons pour lesquelles je me sens concerné par la géographie au niveau de Choranche.

• Comme tout propriétaire de quelques parcelles de terre, je m’intéresse au cadastre. Mes biens immobiliers sont modestes : 4,2 hectares de terrains en pente, et une bâtisse qui était pratiquement en ruines quand j’ai découvert Gamone. A l’époque, le macadam du chemin rural s’arrêtait ici, où le tracé du chemin rural faisait un angle aigu. L’ancien propriétaire avait garé une fourgonnette épave à l’entrée afin d’empêcher les véhicules de manœuvrer dans la cour dans le but de poursuivre le chemin. Je demandais sans cesse à la mairie d’arrondir ce virage en épingle à cheveu. Le maire Jean-Louis Salazard m’avait répondu que la topographie du terrain rendait une telle opération impossible… sans faire passer le nouveau chemin sous les fenêtres de ma maison. Il a ajouté gentiment, en tant qu'« ancien » du pays, qu’un non-montagnard comme moi-même ne pourrait jamais comprendre de telles choses. Finalement, le nouveau maire Henri-Jacques Sentis a répondu positivement à ma demande. Aujourd’hui, malgré tous les progrès de la cartographie, le cadastre n’a pourtant jamais été mis à jour à cet endroit.

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C’est-à-dire que cette représentation du virage à Gamone (tout comme la forme fantôme d’un ancien four à pain au sud de la maison) désigne une réalité diluvienne qui existait avant l’invention de l’Internet et l’ensemble de merveilleux systèmes de l’IGN et du plan cadastral ! Voilà donc pour le progrès technologique…

• D’une manière générale, et indépendamment de mes liens personnels avec Choranche, je reste fasciné par la manière dont le géant américain Google a marché sur les plates-bandes des institutions géographiques françaises (c’est-à-dire, l’IGN et le cadastre), jusqu’au point de devenir une référence cartographique incontouranable en France. Comment est-ce possible que les Américains s’accaparent rapidement et efficacement d’une dimension si intime de notre réalité hexagonale ? Les méthodes made-in-the-USA seraient-elles donc aussi puissantes sur le plan de la cartographie que dans le domaine du fast food ? Et leur conquêtes aussi inexorables ?

• D’une manière générale, et indépendamment de mes liens personnels avec Choranche, je reste fasciné par la manière dont le géant américain Google a marché sur les plates-bandes des institutions géographiques françaises (c’est-à-dire, l’IGN et le cadastre), jusqu’au point de devenir une référence cartographique incontouranable en France. Comment est-ce possible que les Américains s’accaparent rapidement et efficacement d’une dimension si intime de notre réalité hexagonale ? Les méthodes made-in-the-USA seraient-elles donc aussi puissantes sur le plan de la cartographie que dans le domaine du fast food ? Et leurs conquêtes aussi inexorables ?

• Sur le plan patrimonial, je m’intéresse depuis longtemps à deux projets royannais qui sont tous les deux de nature largement géographique. Je dois signaler que les adresses de site web concernant ces projets ne marcheront que si vous exploitez un ordinateur capable d’afficher du Flash. Voici les deux sites :

Terriers moyenâgeux du Royans [établis à partir de 1353]
     pont.en.royans.free.fr/terriers/

Plans de l’Ordre de Malte [établis en 1780]
     pont.en.royans.free.fr/plans/

• Enfin, dans le cadre du site web sur Choranche que je développe à choranche.fr, je souhaiterais pouvoir inclure certaines informations sous une forme cartographique élémentaire. C’est la moindre des choses — n’est-ce pas ? — quand on crée un site web au sujet d’un lieu géographique !

Pour ces diverses raisons, je m’intéresse donc aux activités de l’IGN et du cadastre, ainsi qu’à leurs articulations. Commençons justement par la seconde question. Les deux organismes exploitent-ils les mêmes données géographiques ? Si oui, cela devrait aboutir logiquement à ce qu’un assemblage de parcelles du cadastre finisse par avoir exactement le même aspect visuel qu’un fragment du plan cadastral. Or, rien n’est moins certain. Pour le moment, je n’ai pas réussi à obtenir un assemblage cadastral actuel de la commune (ça viendra bientôt, sans doute), mais on peut comparer les trois représentations suivantes :





Il est clair qu'entre le cadastre napoléonien et la carte Google d'aujourd'hui, pratiquement rien n'a changé, tandis que la jolie forme proposée par l'IGN (par le biais de leur système GEOFLA) a l'air d'être complètement trafiquée ! Comment expliquer donc ça ? Ma première réaction spontanée, c'est qu'IGN se fout de la gueule du grand public, en leur proposant du n'importe quoi... Ça correspond d'ailleurs à la qualité ringarde du plan du canton du Sud Grésivaudan que j'avais affiché dans un article précédent :

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Là, on distingue bien la forme svelte trafiquée de la commune de Choranche. Il s'agit là, je conclus, du produit approximatif qu'offre l'IGN au peuple, tandis que l'on réserve la précision et l'exactitude au cadastre.

En poursuivant mes recherches, j’ai pu découvrir deux renseignements intéressants :

•  Le premier concerne le cadastre. Le site web à www.cadastre.gouv.fr évoque souvent, en termes vagues, un machin qui s’intitule le WMS [Web Map Service]. En deux mots, il s’agit d’un système (plutôt imposé par Bruxelles, si je comprends bien) qui permet au citoyen de se servir du site du cadastre afin de télécharger des cartes. Et la raison d’être de ce service serait apparemment d’ordre environnemental. J’ai mis un exemplaire de leur mode d’emploi du WMS dans mon espace choranchois, que vous pourrez télécharger en cliquant ici. Je n’ai pas encore testé ce service, mais je suppose que ça marche bien…

• Le second renseignement est beaucoup plus général et fondamental, car il concerne la grande question des responsabilités des informations géographiques au plus haut niveau en France. Or, il n’y a aucun mystère. Le responsable de la cartographie en France est bel et bien l’IGN, par le biais d’un machin qui porte un nom ridicule : le RGE [Référentiel à Grande Echelle].  Cliquez ici pour une présentation de cette affaire composée de quatre couches. Il existe même une petite vidéo à ce sujet :


La morale de toutes ces histoires est claire. La France entretient dans ce domaine de la cartographie informatisée une vieille usine à gaz, IGN, qu'elle tente désespérément de moderniser, tandis que l'Amérique a élevé un jeune cheval de course qui s'appelle Google Maps. J'imagine par ailleurs (sans pouvoir l'affirmer) que les organismes français en question — l'IGN et le cadastre — seraient des chasses gardées de corps d'état dont les fonctionnaires n'agiraient pas toujours en harmonie pour le bien des citoyens. Si vous avez du temps à perdre, vous pouvez même assister à une grande messe mettant en scène des représentants de ces vieilles institutions.


Enfin, je me permets de terminer cet article sur une note positive par cette image d'un fragment de mon document IGN préféré : leur carte en relief du Vercors.

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Quand j'ai vu ce document pour la première fois, il y a 20 ans, j'étais ravi de constater que le nom « Gamone » y figure en grandes lettres, comme s'il s'agissait d'un lieu majeur du Vercors ! Aujourd'hui, bien entendu, je sais que Gamone est effectivement un lieu grand et merveilleux...

lundi 27 avril 2015

Tout ce que vous vouliez savoir sur Choranche

Si vous ne connaissiez pas déjà ce site web — qui présente, non seulement Choranche, mais toutes les communes de France et de Navarre — alors, vous allez vous régaler !


Tout d’abord, vous allez apprendre que notre maire serait Gérard Bourne-branchu (sic !). Par ailleurs, pour un Choranchois, notre première ville voisine serait Presles (à seulement 2,3 km), tandis que Pont-en-Royans serait plus loin (3,9 km). Parmi les dizaines de photos qui agrémentent les pages sur Choranche, en voici trois qui m’ont impressionné :




Certes, j’aurais apprécié quelques explications concernant le choix de ces images, et le sens profond de leur rapport avec Choranche… mais il ne faudrait pas demander trop de choses.

Le créateur de ce site est un certain Henri Labarre, directeur d’une société nommée 2803 MEDIA près de Lille.


Pour le moment, je n'ai détecté aucune dimension pécuniaire dans le cadre de ce vaste projet. Mais je supposerais que monsieur Labarre y pense, forcément. Après tout, s’il pouvait toucher ne serait-ce qu’un euro pour chaque commune en France, il y aurait de quoi mettre du beurre dans sa carbonade flamande et son waterzoï.

Il n’y a qu’un seul regret. Quand j’examine le code source du site d’Henri Labarre, je découvre qu’il est resté au niveau du langage HTML archaïque, au lieu d’adopter le HTML5.

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Admirez tout de même la manière artistique dont le développeur web a inséré le nom de société 2803 MEDIA en tête de son code. Enfin, un autre petit détail artistique a attiré mon attention. Regardez le haut du titre du site :

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Il y a un petit bandeau bleu, blanc et rouge. Or, en affichant cette décoration subtile, j’ai l’impression que monsieur Labarre place la barre un peu trop haut. Pour appeler un chat un chat, un visiteur pourrait imaginer que le site http://www.commune-mairie.fr émane de la République. N’est-ce pas ? Un sacré filou, le Ch’ti Henri. J’espère que son affaire lui apporte beaucoup de doupes.

dimanche 26 avril 2015

Apiculture Choranche

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Leçons de géographie

Un observateur pourrait imaginer qu’un rédacteur de blog se voit comme un détenteur de savoir obsédé par le désir de faire de l’instruction auprès de ses lecteurs. En fait, c’est tout le contraire. Chaque fois que j’interviens humblement au niveau de mon petit blog sur Choranche, je me rends compte, tôt ou tard, que je finis par apprendre des tas de choses intéressantes. Mon titre Leçons de géographie n’évoque donc nullement un enseignement que j’oserais donner, mais plutôt des renseignements que je viens de recevoir. Par ailleurs, quand je tente de trouver d’éventuels collaborateurs sur tel ou tel projet conccernant notre commune, je suis simplement à la recherche d’individus curieux qui souhaiteraient, comme moi-même, apprendre…


Faisons un peu d’histoire récente. En septembre 2013, craignant que notre maire souhaite privatiser bêtement l’ancien chemin du Vert patrimonial qui passe entre Gamone et Sirouza (une proposition qu’il m’avait exposée explicitement lors d’une visite antérieure chez moi, et que j’avais rejetée fermement dès le premier instant), j’avais pris la décision de rédiger, dans la précipitation, un petit papier sur ce fameux chemin si précieux, que j'imaginais en danger de mort.


Au cas où vous n’auriez pas vu mon papier, il suffit de cliquer ici pour en télécharger une copie en format PDF. Soit dit en passant que cette affaire du chemin du Vert a fait son chemin (c’est le cas de le dire) grâce à la collaboration [signalée ici] d’un acteur passionné et hautement compétent : mon voisin choranchois Yves Deturin.

L’aspect cartographique de mon papier sur le chemin du Vert a été réalisé grâce au plan cadastral, de manière plutôt artisinale, avec l’aide du personnel de Saint-Marcellin. C’est-à-dire que j’avais rassemblé tout simplement diverses captures d’écran des pages du cadastre. A l’époque, j’avais signalé aux concitoyens concernés par le problème général des chemins choranchois que je serais prêt à travailler sur la représentation graphique d’autres chemins de la commune, mais mon offre n’a jamais abouti à un projet de collaboration.

Aujourd’hui, 18 mois plus tard, je supposerais que l’absence de plans annotés de la commune, présentables sur l’Internet, demeure une lacune regrettable. Mais j’aborde ce problème personnellement sous un nouvel angle : celui du site web que je suis en train de réaliser à choranche.fr. Effectivement, j’aimerais bien disposer d’une carte générale de Choranche susceptible d’être découpée et déclinée de diverses façons, en fonction des sujets qui me concernent.

Entretemps, j’ai eu l’occasion de peaufiner un peu mes connaissances dans le noble domaine de la géographie, et de mieux comprendre comment des données géographiques se présentent, de nos jours, sur le web. Bref, j’ai gratté la surface de l’énorme discipline nouvelle qui s’intitule GIS : geographic information systems [systèmes d’information géographique].

Pendant longtemps, un peu agacé par le côté « vieux style » plutôt mercantile de l’IGN (qui voulait que je paie la simple utilisation d’un fragment de carte dans mon site web sur Choranche), tout en étant impressionné par l’aspect convivial du plan cadastral (qui m’avait aidé, comme je viens de le dire, dans mes recherches sur le chemin du Vert), j’avais l’habitude de dénigrer le premier organisme tout en applaudissant le second. Or, à l’heure où j’écris cet article, je suis prêt à avouer que je me serais probablement trompé dans mes conclusions. En attendant une confirmation ferme sur ce point, je crois bien que c’est l’IGN qui gère tout le boulot technique de base sur le terrain, avec l’aide de géomètres… et que le plan cadastral exploite tout simplement, en aval, les retombées des travaux de l’IGN. Mais je répète qu’il s’agit là d’une conclusion qui devra être confirmée explicitement, sans doute incessamment.

Il est certain que l’IGN offre gratuitement aux citoyens, tous les ans, un machin fabuleux qui s’intitule GEOFLA : les contours, mis à jour, de l’ensemble des communes de France.


J’ai pu tester leur offre (dont la technicité serait certes repoussante pour le commun des mortels), et j’avoue que ça marche ! Voici donc, grâce à IGN, une présentation de la forme actuelle de la commune de Choranche :


On peut comparer cette forme svelte avec le machin tremblotant de 1823 que j’ai présenté dans un article récent [ici], et que je reproduis ici.


Visiblement (c’est le cas de le dire), la République moderne aurait décidé (dans des circonstances que j’ignore) de mettre fin à la tremblote cartographique… et tant mieux. J’ai le sentiment (mais ça ne concerne que moi-même) que la demoiselle Choranche d'aujourd'hui serait une sirène de la Bourne (encore une apparition de la fée Mélusine ?), les fesses en l’air, dont la tête aurait disparu à l'occasion de son plongeon sous le pont Picard. Mais vous allez me dire que je vis seul depuis trop longtemps...

Pauvres abeilles


L’adjectif « pauvre » ne s’applique pas, bien entendu, à cet insecte qui patauge joyeusement dans le pollen comme un gamin ou un chien dans la neige.

Je viens de lire un excellent article [ici] par Stéphane Foucart dans Le Monde du 23 avril 2015 intitulé Abeilles et bourdons sont irrésistiblement attirés par les pesticides qui les tuent. Il évoque ce qu’il appelle « le jardin des néonicotinoïdes » dont les tentations, pour les abeilles, seraient pires que celles de l’arbre d’Eden pour les enfants de Dieu.


Une étude alarmante [université de Newcastle, Angleterre] sur le comportement des abeilles domestiques vient de paraître dans la revue Nature, indiquant que ces insectes sont en fait attirés par les plantes traitées aux néonicotinoïdes. Tout comme un fumeur accro aux cigarettes qui finiront par le tuer, l’abeille persiste à consommer son poison néonicotinoïde, sans doute parce que celui-ci aurait déjà détraqué son système nerveux. Quelle idée tragique : La pauvre petite abeille serait devenue toxicomane !

mercredi 22 avril 2015

Aujourd’hui, le 22 avril : Journée de la Terre

Les lecteurs qui exploitent régulièrement le moteur de recherche Google savent qu’on y trouve souvent, sur la page d’accueil, un machin généralement animé intitulé le Google Doodle, qui reflète un aspect significatif de la date courante. Aujourd’hui, par exemple, Google fête la Journée de la Terre.


Et, puisque j'évoque la Terre et Google, parlons un peu d’un sujet qui se rapporte aussi bien à notre chère planète qu'à l'entreprise californienne : la cartographie. Autrefois, en France, la bible cartographique a été l’œuvre d’un organisme célèbre : l’IGN, acronyme de l'Institut national de l'information géographique et forestière (anciennement « Institut géographique national »). De nos jours, on a le sentiment que le rôle du gardien de la géographie française a été usurpé par l’entreprise de Mountain View, dont le vaste siège s’intitule le Googleplex.


L’IGN et les divers gouvernements de la France auraient souhaité sans doute que le phénomène Google se comporte comme le fameux nuage radioactif de Tchernobyl : c’est-à-dire qu’il s’arrête aux frontières de l’Hexagone. Mais ce ne fut pas le cas. Et aujourd’hui, mêmes les salons de nos coiffeuses au fond de la France rurale sont signalés par l’excellent dispositif Google Maps.

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Heureusement, d’ailleurs. Si l’on devait compter sur les cartes d’IGN pour trouver un coupe-tifs, on finirait par devenir hirsute. Mais il existe une solution franco-française, me direz-vous : nos fameuses Pages Jaunes. Par exemple, cherchons un salon de coiffure à Pont-en-Royans.

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Le moins qu’on puisse dire, c’est que ce plan de Pont proposé par les Pages Jaunes n’est pas terrible. (Parmi d'autres anomalies, le bureau de poste s'est glissé au nord de la Grande Rue.) Personnellement, mon nom ne se trouve pas dans les Pages Jaunes, mais celui de ma voisine y figure, associé au plan suivant :

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Si je comprends bien, il s’agit du même plan qu’on trouve dans le systèmes de guidage GPS d’automobiles. A déconseiller (regardez le machin bleu censé indiquer l'emplacement de la maison de Fafa) pour quiconque souhaite se rendre à Gamone ! Entre les plans perfectionnistes proposés par Google et l'à peu près fantaisiste des Pages Jaunes, c'est le jour et la nuit...

Revenons au cas de l’IGN. Dans une ancienne version de mon site web sur Choranche, créée en décembre 2006, je voulais incorporer le fragment de la carte IGN associé à Choranche. Si votre ordinateur est capable d’afficher du Flash, vous pourrez examiner cette carte en cliquant ici (ce qui vous fera quitter momentanément le présent blog). Hélas, quand j’ai signalé à l’IGN mon intention d’incorporer ce petit fragment de carte dans mon site web, on m’a répondu qu’avant de pouvoir exploiter leur carte je serais obligé de faire un certain paiement. Surpris par cette obligation (qui ne tient aucunement compte de la plus-value considérable que représentait ma réalisation du dispositif Flash), j’ai laissé tomber…

Existe-t-il beaucoup de concitoyens capables de dessiner à main levée la forme globale de la commune de Choranche ? Autrefois, je me suis amusé à confectionner un plan global de Choranche à partir du cadastre napoléonien.


Autant que je le sache, les frontières de la commune n’ont pas été modifiées depuis cette époque, mais je n’en suis pas absolument certain. Ce qui manque, évidemment, ce sont les contours des divers quartiers de la commune.

Ce qui manque également, c’est un plan interactif des communes du nouveau canton du Sud Grésivaudan. Voici ce que nous propose à ce sujet un partenariat entre l’IGN et l’INSEE [Institut national de la statistique et des études économiques] :

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Modification du 24 avril 2015 : Je viens de retirer mes propos négatifs au sujet de cette page web de l'IGN et de l'INSEE, ainsi que ma présentation rapide d'un projet personnel destiné à réaliser un plan de la commune de Choranche. Ce sont des sujets trop complexes et importants pour être évoqués de manière superficielle. [affaire à suivre]