L’aspect cartographique de mon papier sur le chemin du Vert a été réalisé grâce au plan cadastral, de manière plutôt artisinale, avec l’aide du personnel de Saint-Marcellin. C’est-à-dire que j’avais rassemblé tout simplement diverses captures d’écran des pages du cadastre. A l’époque, j’avais signalé aux concitoyens concernés par le problème général des chemins choranchois que je serais prêt à travailler sur la représentation graphique d’autres chemins de la commune, mais mon offre n’a jamais abouti à un projet de collaboration.
Aujourd’hui, 18 mois plus tard, je supposerais que l’absence de plans annotés de la commune, présentables sur l’Internet, demeure une lacune regrettable. Mais j’aborde ce problème personnellement sous un nouvel angle : celui du site web que je suis en train de réaliser à choranche.fr. Effectivement, j’aimerais bien disposer d’une carte générale de Choranche susceptible d’être découpée et déclinée de diverses façons, en fonction des sujets qui me concernent.
Entretemps, j’ai eu l’occasion de peaufiner un peu mes connaissances dans le noble domaine de la géographie, et de mieux comprendre comment des données géographiques se présentent, de nos jours, sur le web. Bref, j’ai gratté la surface de l’énorme discipline nouvelle qui s’intitule GIS : geographic information systems [systèmes d’information géographique].
Pendant longtemps, un peu agacé par le côté « vieux style » plutôt mercantile de l’IGN (qui voulait que je paie la simple utilisation d’un fragment de carte dans mon site web sur Choranche), tout en étant impressionné par l’aspect convivial du plan cadastral (qui m’avait aidé, comme je viens de le dire, dans mes recherches sur le chemin du Vert), j’avais l’habitude de dénigrer le premier organisme tout en applaudissant le second. Or, à l’heure où j’écris cet article, je suis prêt à avouer que je me serais probablement trompé dans mes conclusions. En attendant une confirmation ferme sur ce point, je crois bien que c’est l’IGN qui gère tout le boulot technique de base sur le terrain, avec l’aide de géomètres… et que le plan cadastral exploite tout simplement, en aval, les retombées des travaux de l’IGN. Mais je répète qu’il s’agit là d’une conclusion qui devra être confirmée explicitement, sans doute incessamment.
Il est certain que l’IGN offre gratuitement aux citoyens, tous les ans, un machin fabuleux qui s’intitule GEOFLA : les contours, mis à jour, de l’ensemble des communes de France.
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