Je viens de lire un excellent article [ici] par Stéphane Foucart dans Le Monde du 23 avril 2015 intitulé Abeilles et bourdons sont irrésistiblement attirés par les pesticides qui les tuent. Il évoque ce qu’il appelle « le jardin des néonicotinoïdes » dont les tentations, pour les abeilles, seraient pires que celles de l’arbre d’Eden pour les enfants de Dieu.
dimanche 26 avril 2015
Pauvres abeilles
Je viens de lire un excellent article [ici] par Stéphane Foucart dans Le Monde du 23 avril 2015 intitulé Abeilles et bourdons sont irrésistiblement attirés par les pesticides qui les tuent. Il évoque ce qu’il appelle « le jardin des néonicotinoïdes » dont les tentations, pour les abeilles, seraient pires que celles de l’arbre d’Eden pour les enfants de Dieu.
mercredi 22 avril 2015
Aujourd’hui, le 22 avril : Journée de la Terre
Les lecteurs qui exploitent régulièrement le moteur de recherche Google savent qu’on y trouve souvent, sur la page d’accueil, un machin généralement animé intitulé le Google Doodle, qui reflète un aspect significatif de la date courante. Aujourd’hui, par exemple, Google fête la Journée de la Terre.
Et, puisque j'évoque la Terre et Google, parlons un peu d’un sujet qui se rapporte aussi bien à notre chère planète qu'à l'entreprise californienne : la cartographie. Autrefois, en France, la bible cartographique a été l’œuvre d’un organisme célèbre : l’IGN, acronyme de l'Institut national de l'information géographique et forestière (anciennement « Institut géographique national »). De nos jours, on a le sentiment que le rôle du gardien de la géographie française a été usurpé par l’entreprise de Mountain View, dont le vaste siège s’intitule le Googleplex.
L’IGN et les divers gouvernements de la France auraient souhaité sans doute que le phénomène Google se comporte comme le fameux nuage radioactif de Tchernobyl : c’est-à-dire qu’il s’arrête aux frontières de l’Hexagone. Mais ce ne fut pas le cas. Et aujourd’hui, mêmes les salons de nos coiffeuses au fond de la France rurale sont signalés par l’excellent dispositif Google Maps.
Le moins qu’on puisse dire, c’est que ce plan de Pont proposé par les Pages Jaunes n’est pas terrible. (Parmi d'autres anomalies, le bureau de poste s'est glissé au nord de la Grande Rue.) Personnellement, mon nom ne se trouve pas dans les Pages Jaunes, mais celui de ma voisine y figure, associé au plan suivant :
Si je comprends bien, il s’agit du même plan qu’on trouve dans le systèmes de guidage GPS d’automobiles. A déconseiller (regardez le machin bleu censé indiquer l'emplacement de la maison de Fafa) pour quiconque souhaite se rendre à Gamone ! Entre les plans perfectionnistes proposés par Google et l'à peu près fantaisiste des Pages Jaunes, c'est le jour et la nuit...
Revenons au cas de l’IGN. Dans une ancienne version de mon site web sur Choranche, créée en décembre 2006, je voulais incorporer le fragment de la carte IGN associé à Choranche. Si votre ordinateur est capable d’afficher du Flash, vous pourrez examiner cette carte en cliquant ici (ce qui vous fera quitter momentanément le présent blog). Hélas, quand j’ai signalé à l’IGN mon intention d’incorporer ce petit fragment de carte dans mon site web, on m’a répondu qu’avant de pouvoir exploiter leur carte je serais obligé de faire un certain paiement. Surpris par cette obligation (qui ne tient aucunement compte de la plus-value considérable que représentait ma réalisation du dispositif Flash), j’ai laissé tomber…
Existe-t-il beaucoup de concitoyens capables de dessiner à main levée la forme globale de la commune de Choranche ? Autrefois, je me suis amusé à confectionner un plan global de Choranche à partir du cadastre napoléonien.
Autant que je le sache, les frontières de la commune n’ont pas été modifiées depuis cette époque, mais je n’en suis pas absolument certain. Ce qui manque, évidemment, ce sont les contours des divers quartiers de la commune.
Ce qui manque également, c’est un plan interactif des communes du nouveau canton du Sud Grésivaudan. Voici ce que nous propose à ce sujet un partenariat entre l’IGN et l’INSEE [Institut national de la statistique et des études économiques] :
Modification du 24 avril 2015 : Je viens de retirer mes propos négatifs au sujet de cette page web de l'IGN et de l'INSEE, ainsi que ma présentation rapide d'un projet personnel destiné à réaliser un plan de la commune de Choranche. Ce sont des sujets trop complexes et importants pour être évoqués de manière superficielle. [affaire à suivre]
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Heureusement, d’ailleurs. Si l’on devait compter sur les cartes d’IGN pour trouver un coupe-tifs, on finirait par devenir hirsute. Mais il existe une solution franco-française, me direz-vous : nos fameuses Pages Jaunes. Par exemple, cherchons un salon de coiffure à Pont-en-Royans.
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Revenons au cas de l’IGN. Dans une ancienne version de mon site web sur Choranche, créée en décembre 2006, je voulais incorporer le fragment de la carte IGN associé à Choranche. Si votre ordinateur est capable d’afficher du Flash, vous pourrez examiner cette carte en cliquant ici (ce qui vous fera quitter momentanément le présent blog). Hélas, quand j’ai signalé à l’IGN mon intention d’incorporer ce petit fragment de carte dans mon site web, on m’a répondu qu’avant de pouvoir exploiter leur carte je serais obligé de faire un certain paiement. Surpris par cette obligation (qui ne tient aucunement compte de la plus-value considérable que représentait ma réalisation du dispositif Flash), j’ai laissé tomber…
Existe-t-il beaucoup de concitoyens capables de dessiner à main levée la forme globale de la commune de Choranche ? Autrefois, je me suis amusé à confectionner un plan global de Choranche à partir du cadastre napoléonien.
Ce qui manque également, c’est un plan interactif des communes du nouveau canton du Sud Grésivaudan. Voici ce que nous propose à ce sujet un partenariat entre l’IGN et l’INSEE [Institut national de la statistique et des études économiques] :
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samedi 21 mars 2015
Courriel de l'association Pollinis, le 21 mars 2015
Les députés interdisent les pesticides tueurs d'abeille
Cher ami, chère amie,
Nous sommes peut-être en train d'obtenir une victoire historique pour les abeilles et l'environnement.
Hier en France, l'Assemblée nationale a voté un amendement qui interdit pour de bon les pesticides néonicotinoïdes tueurs d'abeilles sur le sol français !
Si l'amendement est confirmé par le Sénat, c'est tout le travail que nous avons mené ensemble ces deux dernières années qui est récompensé. La France créerait un précédent en Europe, obligeant les autorités des autres pays et l'UE à revoir leur législation sur les néonicotinoïdes.
Ça pourrait être la fin des pesticides tueurs d'abeilles en Europe. Pour de bon !
Mais rien n'est encore joué : le Sénat doit encore se prononcer sur le texte. Et là, la bataille va être rude.
Le mois dernier déjà, les sénateurs ont rejeté la proposition d'un des leurs de faire un moratoire sur les néonicotinoïdes en France. A 248 voix, contre 64...
La majorité d'entre eux est loin d'être favorable à l'interdiction demandée par les députés. Le gouvernement aussi est contre, et de leur côté, les lobbies de l'industrie agrochimique sont déjà sur le pied de guerre pour pousser les sénateurs à refuser le texte !
Du coup, ici à Pollinis, toute l'équipe est sur le pont pour préparer la bataille.
Il nous reste à peine un mois pour convaincre au moins 200 sénateurs de voter en faveur de l'interdiction, et notre stratégie est claire :
--- prendre d'assaut les bureaux des sénateurs, multiplier les rendez-vous pour leur montrer la dangerosité des pesticides néonicotinoïdes pour les pollinisateurs, l'environnement et la santé. Et les empêcher de céder aux sirènes des lobbies agrochimiques !
--- mobiliser les citoyens, en France et dans toute l'Europe, pour leur mettre une pression massive et déterminante.
Toutes les avancées que nous avons obtenues jusque-là, nous les devons à notre nombre, et notre persévérance. Je ne vous remercierai jamais assez de votre engagement avec Pollinis pour sauver les pollinisateurs et l'alimentation des générations futures !
D'ici quelques semaines, j'aurai besoin de votre mobilisation pour obliger les sénateurs à voter l'interdiction des néonicotinoïdes demandée par les députés.
Surveillez bien votre boîte mail, et commencez à en parler autour de vous, pour que, au moment de frapper, notre action soit puissante – et déterminante !
Et que nous débarrassions la France, puis l'Europe, de ces pesticides toxiques responsables de la mort de millions d'abeilles chaque année, et de dégâts sur les sols, l'eau, et sur la santé humaine qu'on commence à peine à mesurer.
A très vite !
Nicolas Laarman
Délégué général
Pollinis
Voir l'amendement sur le site de l'Assemblée nationale : http://www.assemblee-nationale.fr/14/amendements/2064/AN/754.asp
Cher ami, chère amie,
Nous sommes peut-être en train d'obtenir une victoire historique pour les abeilles et l'environnement.
Hier en France, l'Assemblée nationale a voté un amendement qui interdit pour de bon les pesticides néonicotinoïdes tueurs d'abeilles sur le sol français !
Si l'amendement est confirmé par le Sénat, c'est tout le travail que nous avons mené ensemble ces deux dernières années qui est récompensé. La France créerait un précédent en Europe, obligeant les autorités des autres pays et l'UE à revoir leur législation sur les néonicotinoïdes.
Ça pourrait être la fin des pesticides tueurs d'abeilles en Europe. Pour de bon !
Mais rien n'est encore joué : le Sénat doit encore se prononcer sur le texte. Et là, la bataille va être rude.
Le mois dernier déjà, les sénateurs ont rejeté la proposition d'un des leurs de faire un moratoire sur les néonicotinoïdes en France. A 248 voix, contre 64...
La majorité d'entre eux est loin d'être favorable à l'interdiction demandée par les députés. Le gouvernement aussi est contre, et de leur côté, les lobbies de l'industrie agrochimique sont déjà sur le pied de guerre pour pousser les sénateurs à refuser le texte !
Du coup, ici à Pollinis, toute l'équipe est sur le pont pour préparer la bataille.
Il nous reste à peine un mois pour convaincre au moins 200 sénateurs de voter en faveur de l'interdiction, et notre stratégie est claire :
--- prendre d'assaut les bureaux des sénateurs, multiplier les rendez-vous pour leur montrer la dangerosité des pesticides néonicotinoïdes pour les pollinisateurs, l'environnement et la santé. Et les empêcher de céder aux sirènes des lobbies agrochimiques !
--- mobiliser les citoyens, en France et dans toute l'Europe, pour leur mettre une pression massive et déterminante.
Toutes les avancées que nous avons obtenues jusque-là, nous les devons à notre nombre, et notre persévérance. Je ne vous remercierai jamais assez de votre engagement avec Pollinis pour sauver les pollinisateurs et l'alimentation des générations futures !
D'ici quelques semaines, j'aurai besoin de votre mobilisation pour obliger les sénateurs à voter l'interdiction des néonicotinoïdes demandée par les députés.
Surveillez bien votre boîte mail, et commencez à en parler autour de vous, pour que, au moment de frapper, notre action soit puissante – et déterminante !
Et que nous débarrassions la France, puis l'Europe, de ces pesticides toxiques responsables de la mort de millions d'abeilles chaque année, et de dégâts sur les sols, l'eau, et sur la santé humaine qu'on commence à peine à mesurer.
A très vite !
Nicolas Laarman
Délégué général
Pollinis
Voir l'amendement sur le site de l'Assemblée nationale : http://www.assemblee-nationale.fr/14/amendements/2064/AN/754.asp
vendredi 20 mars 2015
Victoire du printemps pour les abeilles de France
Le jeudi 18 mars 2015 fut un grand jour pour les abeilles de France. L’Assemblée nationale a voté l’interdiction, à partir de 2016, des néonicotinoïdes qui contribuent à la mortalité des abeilles que l’on constate depuis plusieurs années en France et ailleurs.
Il y a deux ans, la Commission européenne avait déjà voté pour cette interdiction. Curieusement, la décision prise hier en première lecture par les députés français va à l’encontre de l’avis du gouvernment. En effet, Ségolène Royal considère toujours (pour des raisons que je n’ai pas encore comprises) que cette interdiction ne serait pas bonne.
Le tableau suivant, établi par l’AFP, souligne la gravité de la situation apicole en France depuis une vingtaine d’années :
Depuis deux jours, il y a eu beaucoup d’articles au sujet de cette décision encourageante prise par l’Assemble nationale. Cliquer ici pour afficher celui de Sciences et Avenir, qui contient un bon résumé graphique (sur lequel il faut cliquer, afin de l'agrandir) concernant les principaux produits phytosanitaires contenant des néonicotinoïdes.
Les apiculteurs français devront toujours faire face, hélas, à un prédateur mortel : le frelon asiatique, qui s’installe progressivement sur le territoire français.
Au moment où j’écris ces quelques lignes sur cette vote historique du parlement français — aujourd’hui, le 20 mars 2015 — la Nature est en fête. D’ailleurs, Google évoque à sa manière cette date très spéciale.
Ici à Gamone, malheureusement, il y avait trop de nuages pour que je puisse apprécier l’éclipse. Quant à la grande marée, je ne risque pas non plus de la voir. En revanche, le début du printemps est largement visible, grâce notamment à la profusion de primevères.
Le tableau suivant, établi par l’AFP, souligne la gravité de la situation apicole en France depuis une vingtaine d’années :
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Les perdants directs dans l’interdiction votée hier seront évidemment les groupes agrochimiques Bayer (allemand) et Syngenta (suisse) qui fournissent des produits phytosanitaires aux éleveurs de maïs, de colza et de tournesol, ainsi qu’aux nuciculteurs (cliquer ici pour voir un article sur le produit Cruiser).Depuis deux jours, il y a eu beaucoup d’articles au sujet de cette décision encourageante prise par l’Assemble nationale. Cliquer ici pour afficher celui de Sciences et Avenir, qui contient un bon résumé graphique (sur lequel il faut cliquer, afin de l'agrandir) concernant les principaux produits phytosanitaires contenant des néonicotinoïdes.
Les apiculteurs français devront toujours faire face, hélas, à un prédateur mortel : le frelon asiatique, qui s’installe progressivement sur le territoire français.
samedi 7 mars 2015
Faisons la fête pour nos abeilles !
Le camarade apiculteur Fabien Jantet vient de m'envoyer cette invitation à la fête.
Voici le texte de Fabien :
Petite soirée vendredi prochain en soutien aux abeilles à Saint Martin en Vercors!!! Vu l'hécatombe que j'ai subi cet hiver où 100% de mes colonies d'abeilles ont périclité, un petit collectif d'amis organise un concert de soutien ce vendredi 13 mars. L'idée n'est pas de rassembler une cagnotte énorme mais bien de se retrouver pour discuter et échanger autour de l'apiculture dans une ambiance festive et musicale! Il y aura donc des fables, de la musique, des temps de discussions sur l'apiculture, l'agriculture, nos choix de consommation. Cantine bio à prix libre.
Le soutien moral est le plus précieux. Venez juste avec votre bonne humeur, vos idées et votre intégrité. Il y a de la place à la maison pour ceux qui veulent dormir et passez le week end!
A bientôt!
Fabien
mercredi 4 mars 2015
Invention australienne : un robinet à miel
Quand j’ai vu pour la première fois un article sur cette invention australienne, je me suis dit qu’il s’agissait sûrement d’un canular : un robinet à miel qui sort d’une ruche.
J’étais attiré d’abord par l’origine géographique des inventeurs Stuart Anderson et son fils Cedar : la ville de Lismore en Nouvelle-Galles du Sud en Australie, juste à côté de mon lieu de naissance, Grafton.
Pour financer le lancement de leur entreprise, ils ont fait appel au phénomène de crowd funding : c’est-à-dire l’appel aux investeurs à travers l’Internet. Ils avaient besoin de quelques vingtaines de milliers de dollars pour que ça puisse démarrer. A leur grande surprise, ils finiront par recevoir dans les dix millions de dollars.
L’affaire donne bien l’impression d’être sérieuse, car leur invention a été à la une de la publication de la fédération nationale des apiculteurs professionnels en Australie. Leur site web ici donne beaucoup de renseignements sur l’affaire. Et voici une vidéo (vue déjà par plus de 1,7 millions d'internautes) :
Evidémment, j’ai commandé tout de suite une ruche, tout en suggérant aux inventeurs que je serais prêt à m’occuper de la commercialisation de leur système ici en France.
L’affaire donne bien l’impression d’être sérieuse, car leur invention a été à la une de la publication de la fédération nationale des apiculteurs professionnels en Australie. Leur site web ici donne beaucoup de renseignements sur l’affaire. Et voici une vidéo (vue déjà par plus de 1,7 millions d'internautes) :
samedi 14 février 2015
Hécatombe apicole : lettre de Fabien Jantet
Bonjour à tous,
j'entends les arguments de part et d'autre sur le varroa tueur d'abeilles, responsable de grosses pertes hivernales. Effectivement des études scientifiques ont démontré les nombreux effets néfastes du parasite sur les abeilles: transmission de nombreuses viroses (Paralysie Aigue, Ailes Déformées, etc) mais aussi réduction de la taille, du poids et de la durée de vie des abeilles. Diverses méthodes permettent de contrôler le taux d'infestation du parasite: bandelette d'amitraze, thymol, acide oxalique, piégeage sur couvain mâle.
J'ai pour ma part opté pour un traitement non chimique de mes colonies mais un pour un protocole mécanique de piégeage du varroa sur couvain mâle. Selon l'étude scientifique de Calis et al, comparant l'efficacité des divers traitements Varroa, le piégeage sur couvain mâle a une efficacité de 93,4%.
Je procède ainsi depuis 5 ans, essuyant des pertes hivernales de 20 à 30% chaque année.
Etant dans une démarche d'installation en apiculture professionnelle, je suis avec une attention particulière mes colonies. J'ai effectué mes visites de mise en hivernage le 18 octobre. A cette date, toutes les colonies avaient une reine en ponte, un couvain sain et des abeilles d'ordre général en bonne santé. Visuellement, mes colonies de production avaient une pression varroa plus basse que l'année précédente (ce n'est que subjectif).
J'avais 20 essaims avec des reines de l'année, et 15 colonies qui m'ont produit du miel, et/ou 1 voire 2 essaims. Ces colonies malgré de faible ressources melllifères en 2014 ont traversé la saison et rempli les corps de provisions sans une goutte de nourrissement artificiel. Chose qui peut se constater aujourd'hui car les ruches sont encore pleines de provisions.
A ce jour, le constat est le même pour toutes les ruches, la moitié des ruches sont désertes sans cadavres, l'autre moitié présente quelques dizaines d'abeilles en grappe mortes autour de leur reine. J'évalue leur mort à début décembre à voir l'importante quantité de provisions toujours présente. C'est également la dernière fois ou je les ai vu sortir.
Ma première question est la suivante :
Que c'est il passé en 2014 pour que des 20 à 30% de mortalité hivernales habituellement , je passe à 100% de pertes, en suivant le même fonctionnement?
Autre point, apparemment les traitements bio de luttes contre le varroa (thymol+ acide oxalique) n'ont pas été suffisants pour protéger les colonies. Or ces traitements bio ont fonctionné chez d'autres apiculteurs hivernant par exemple dans les bouches du rhône ou plus proche de nous dans la plaine de Romans. (autour de 10% de pertes hivernales à ce jour).
Ma deuxième question est la suivante:
Que c'est il passé dans l'environnement du Royans pour que le varroa terrasse les colonies d'abeilles et que seul un important traitement chimique les maintiennent en survie alors que les traitements bio sont toujours efficaces sur d'autres territoires?
Je suis en profond questionnement et ouvert à toutes remarques. Mes ruches sont toujours à Saint Jean en Royans, si quelqu'un veut venir les observer ou comparer. Je vais les récupérer en début de semaine pour éviter tout pillage et la propagation de la fausse teigne.
Je propose que l'on se regroupe éventuellement pour faire une demande collective d'enquête et d'analyses auprès de l'ADARA ou de la Chambre d'Agriculture.
Cordialement.
Fabien Jantet
j'entends les arguments de part et d'autre sur le varroa tueur d'abeilles, responsable de grosses pertes hivernales. Effectivement des études scientifiques ont démontré les nombreux effets néfastes du parasite sur les abeilles: transmission de nombreuses viroses (Paralysie Aigue, Ailes Déformées, etc) mais aussi réduction de la taille, du poids et de la durée de vie des abeilles. Diverses méthodes permettent de contrôler le taux d'infestation du parasite: bandelette d'amitraze, thymol, acide oxalique, piégeage sur couvain mâle.
J'ai pour ma part opté pour un traitement non chimique de mes colonies mais un pour un protocole mécanique de piégeage du varroa sur couvain mâle. Selon l'étude scientifique de Calis et al, comparant l'efficacité des divers traitements Varroa, le piégeage sur couvain mâle a une efficacité de 93,4%.
Je procède ainsi depuis 5 ans, essuyant des pertes hivernales de 20 à 30% chaque année.
Etant dans une démarche d'installation en apiculture professionnelle, je suis avec une attention particulière mes colonies. J'ai effectué mes visites de mise en hivernage le 18 octobre. A cette date, toutes les colonies avaient une reine en ponte, un couvain sain et des abeilles d'ordre général en bonne santé. Visuellement, mes colonies de production avaient une pression varroa plus basse que l'année précédente (ce n'est que subjectif).
J'avais 20 essaims avec des reines de l'année, et 15 colonies qui m'ont produit du miel, et/ou 1 voire 2 essaims. Ces colonies malgré de faible ressources melllifères en 2014 ont traversé la saison et rempli les corps de provisions sans une goutte de nourrissement artificiel. Chose qui peut se constater aujourd'hui car les ruches sont encore pleines de provisions.
A ce jour, le constat est le même pour toutes les ruches, la moitié des ruches sont désertes sans cadavres, l'autre moitié présente quelques dizaines d'abeilles en grappe mortes autour de leur reine. J'évalue leur mort à début décembre à voir l'importante quantité de provisions toujours présente. C'est également la dernière fois ou je les ai vu sortir.
Ma première question est la suivante :
Que c'est il passé en 2014 pour que des 20 à 30% de mortalité hivernales habituellement , je passe à 100% de pertes, en suivant le même fonctionnement?
Autre point, apparemment les traitements bio de luttes contre le varroa (thymol+ acide oxalique) n'ont pas été suffisants pour protéger les colonies. Or ces traitements bio ont fonctionné chez d'autres apiculteurs hivernant par exemple dans les bouches du rhône ou plus proche de nous dans la plaine de Romans. (autour de 10% de pertes hivernales à ce jour).
Ma deuxième question est la suivante:
Que c'est il passé dans l'environnement du Royans pour que le varroa terrasse les colonies d'abeilles et que seul un important traitement chimique les maintiennent en survie alors que les traitements bio sont toujours efficaces sur d'autres territoires?
Je suis en profond questionnement et ouvert à toutes remarques. Mes ruches sont toujours à Saint Jean en Royans, si quelqu'un veut venir les observer ou comparer. Je vais les récupérer en début de semaine pour éviter tout pillage et la propagation de la fausse teigne.
Je propose que l'on se regroupe éventuellement pour faire une demande collective d'enquête et d'analyses auprès de l'ADARA ou de la Chambre d'Agriculture.
Cordialement.
Fabien Jantet
vendredi 13 février 2015
Vidéo choc sur la disparition des abeilles
Pollinis, une association sans but lucratif basée à Bruxelles, mène un combat acharné contre les multinationales de l’agroalimentaire qui vendent les produits notoires, les néonicotinoïdes, qui sont en train de décimer nos abeilles.
[Cette information importante m'a été transmise par Jackie Ageron.]
mercredi 11 février 2015
Saisons
Concernant un futur site web sur notre commune, Tineke Bot vient de me proposer l'idée d'une rubrique géniale, très visuelle : les saisons. Il s’agirait de présenter une même scène choranchoise photographiée à différentes époques de l’année.
Dans mon blog Antipodes de mai 2011, j’avais fait une petite démonstration de ce thème.
actualités apicoles : Les nouvelles apicoles en provenance de Gilles Dacier sont graves. Même catastrophe chez moi. Je viens d'ouvrir ma ruche. Toutes les abeilles sont parties...
Dans mon blog Antipodes de mai 2011, j’avais fait une petite démonstration de ce thème.
Tineke vient de m’envoyer, à ce sujet, des séquences photographiques beaucoup plus spectaculaires…. que je garderai précieusement dans l’optique d’un futur site web sur Choranche.
actualités apicoles : Les nouvelles apicoles en provenance de Gilles Dacier sont graves. Même catastrophe chez moi. Je viens d'ouvrir ma ruche. Toutes les abeilles sont parties...
mardi 10 février 2015
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